L’astrologie est venue vers moi à petits pas.
Je devais avoir autour de 12-13 ans quand j’ai commencé à dresser des listes des personnes de ma connaissance selon leur signe zodiacal – pour mieux discerner leurs points communs. La liste s’est rallongée avec des acteurs, des chanteurs pop, des célébrités en tous genres – comme toute ado qui se respecte j’avais mes préférés, mais mon premier souci était toujours de dénicher leur date de naissance et noter dans ma tête leur signe astral. Sans rien connaître à l’astrologie, je m’étais assigné comme mission de découvrir s’il y avait quelque chose de valable dans ces horoscopes des dernières pages des magazines. J’exerçais ainsi sans le savoir ma mentalité scientifique, que j’ai détournée de ce but d’origine par des études de biochimie, conclues par un doctorat et une décennie de travail dans la recherche. Scientifique, mère de famille et à présent coach en nutrition – mon parcours a eu ses méandres…
Mais me revoici de retour à mon premier amour, que je n’ai jamais vraiment quitté, l’astrologie. Mes premières tentatives ont dû être encourageantes ! Depuis, je n’ai eu de cesse de dévorer tout livre astrologique qui me tombait sous la main : Liz Greene, Robert Hand et Noel Tyl ont été mes maîtres et je me revendique plus volontiers de l’école anglo-saxonne que de l’école francophone, tout en payant mes hommages à André Barbault ou à Robert Gouran. Mais rien ne vaut la pratique : se confronter au thème d’une vraie personne, ayant un véritable vécu, est une expérience vertigineuse qui se renouvelle pour moi à chaque fois. Chaque thème est une provocation: d’un côté les clés symboliques, de l’autre la vie réelle, foisonnante, dont nous pouvons extraire les grandes directions et motivations. L’astrologie est un merveilleux outil d’ordre et de sens, qui permet d’écarter le superflu et d’aller droit à l’essentiel. Vingt ans de pratique m’ont aidé à forger mon approche, mais la découverte d’un thème reste un émerveillement.
Je garde à ce jour mes habitudes de pensée cartésiennes : pour que mon interprétation soit pertinente et utile, elle doit être vérifiable. Le charabia spirituel New Age très en vogue n’a aucun attrait pour moi. Les combinaisons d’éléments d’un thème sont suffisamment nombreuses pour épouser les contours de chaque personnalité ; l’alphabet astrologique est suffisamment subtil pour exprimer des messages individualisés. En tant que science humaine, l’astrologie s’apparente à la psychologie, dont elle emprunte souvent le vocabulaire. Mais au contraire de la psychologie qui parle de l’être humain en général, l’astrologie dissèque les typologies et justifie l’individu dans sa différence. Je m’applique donc à éviter les ambiguïtés qui prêtent à confusion et qui jettent le discrédit sur cet art.
L’astrologie a cependant ses limites, dont le libre arbitre n’est pas la moindre. Les prévisions impliquent un point de vue fataliste, contraignant en lui-même. Je préfère donc parler d’un « climat astral » comme on donnerait le bulletin météo, en décrivant les tendances et non pas les « coups du destin ». Comme dirait Francis Bacon : the stars impel, not compel.*
Ou, du moins, c’est ce que nous aimerions croire.
*les astres enjoignent, mais ne contraignent pas
N’hésitez pas à me contacter pour une consultation ou simplement pour parler ensemble d’astrologie!