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La lune progressée à travers le zodiaque

lune

Lorsque j’étais encore à l’école primaire, mes parents, soucieux de mon avenir, m’ont fait suivre des cours privés d’anglais. La maîtresse arrivait chez nous une fois par semaine et me faisait lire à haute voix les leçons que j’étais censée potasser seule entre temps. Pendant deux bonnes années je me suis escrimée sur mon Eckersley, méthode d’anglais pour débutants, tout en détestant mon accent. Comment faisaient donc ces Anglais pour que ça sonne si naturel dans leur bouche ? Et tout à coup, un été pendant les vacances, c’est venu. Spontanément, j’avais compris comment enchaîner les sons pour que le résultat soit de l’anglais et non pas du charabia.

 

Pour beaucoup, l’astrologie reste un langage abstrait. Je ne faisais pas exception à la règle. Pendant mes premières années de découverte, j’ai appris un grand nombre de notions et de correspondances pour être à même de traduire les symboles astrologiques en événements possibles. J’avais des moments d’eurêka lorsque les mots-clé appris « collaient » à ce qui m’arrivait. C’était un jeu de devinettes, auquel je gagnais de plus en plus souvent. Mais il manquait quelque chose : la certitude intérieure que cela fonctionnait vraiment ainsi, que l’astrologique et l’événementiel représentaient une seule et même réalité. Mes capacités d’interprète sont longtemps restées superficielles. Obnubilée par la multitude d’indices astraux –  transits, progressions, retours, éclipses et j’en passe – j’avais du mal à faire la part des choses et à comprendre leur poids et leurs effets respectifs. Et puis un jour un déclic s’est fait.  Les symboles ont pris corps, le langage astrologique a pris la densité du vécu.

 

Une des premières techniques apprises en astrologie prédictive sont les progressions secondaires : faire correspondre un jour dans les éphémérides à un an de vie. Cela semblait bien arbitraire, à première vue, c’est pourquoi pendant longtemps j’ai rechigné à les utiliser ; ou bien je les employais tout en gardant une méfiance secrète envers ces indicateurs qui n’avaient rien de concret. Les messages mitigés rencontrés dans les livres ajoutaient à ma confusion, car certains accordaient du crédit à la lune progressée secondaire tout en rejetant la valeur de la progression des planètes natales. Mon expérience m’a pourtant appris que les effets des progressions sont tout ce qu’il y a de plus concret et palpable. A commencer par la position de la lune progressée dans les signes. Au début, un peu comme tout le monde j’imagine, j’assignais à chaque période les attributs classiques du signe correspondant, sans trop savoir à quoi m’attendre concrètement. Maintenant que j’ai complété un cycle entier de la lune progressée hors de l’enfance, j’ai enfin fait l’expérience de ce que chaque passage dans un signe apporte. J’estime intéressant de vous en faire part, tout en sachant que mes conclusions n’épuisent certainement pas le sujet. La difficulté, bien entendu, est liée à ce que chaque thème est différent : les signes se superposent à des maisons différentes, occupées (ou non) par des planètes différentes. Je vais essayer d’extraire la qualité intrinsèque du placement dans les signes du zodiaque – et peut-être laisser la traversée des maisons du thème à un prochain épisode ?

 

Voyons ce que cela peut donner, selon mon expérience, lorsque la lune progressée secondaire est en :

 

  •   Bélier : des nouveaux départs ! Un soudain désir d’autonomie s’empare de nous, on se découvre subitement les ressources et le courage d’assumer nos rêves. Pendant ce passage j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai ouvert mon cabinet d’astrologie. Une amie s’est mise à son compte en tant que conseiller en environnement. Un autre a lancé des ateliers créatifs en informatique. Une autre a réorienté son activité indépendante. Si les circonstances ne s’y prêtent pas, on peut se tourner vers le sport, comme ma fille qui a retrouvé son aplomb et commencé le judo !

 

  •  Taureau : stabilité et confort. On suit sur la lancée précédente, le chemin est tracé. Cette période m’a laissé peu de souvenirs actifs, occupée comme j’étais à savourer le statu quo. La vie était faite de jardinage, de cuisine, de routine domestique. Et oui, j’ai pris aussi quelques kilos, aux deux passages de la lune en Taureau que j’ai connus. La bonne chère m’attirait comme un aimant ! On devient un peu plus conservateur, on jouit des plaisirs simples, sans se presser.

 

  • Gémeaux : échange, animation. Le monde est plein de surprises et n’attend que nous pour les révéler. On sort de son train-train paisible pour se mêler au monde et briller en société. Etudes, échanges et médias sociaux nous tendent les bras. J’ai ouvert un compte Facebook sous cette influence et dévoré quantité de livres. J’ai aussi ouvert une boutique avec une amie qui avait le même placement de la lune ! (La vente est bien du domaine de Mercure). Un ami écrivain a commencé à faire sa promotion sur les réseaux sociaux à grande échelle. Une amie a fini des cours à distance. La vie est légère et variée, comme une boule disco à mille facettes.

 

  • Cancer : foyer et nourriture. Avec cette position, on se recentre, on se replie sur ses bases. Cuisiner devient souvent un hobby. Les occupations dédiées aux enfants passent au premier plan, tout comme les affaires immobilières. Il arrive souvent que l’on déménage pour se créer un vrai foyer, poser des racines. Avec la lune progressée en Cancer, nous avons construit notre première maison et je me suis découvert une passion pour la cuisine végétarienne. Une amie a transformé sa passion pour la cuisine en une activité professionnelle. Une autre est devenue maman de jour. Un ami est devenu homme au foyer suite à un handicap, un autre est devenu papa pour la première fois.

 

  • Lion : se montrer en public. Après la réserve et la discrétion dont on a fait montre lors du passage en Cancer, cette fois on sent le besoin d’être vu et reconnu pour ses qualités. Pour mon amie devenue experte gastronomique, ce passage a apporté la reconnaissance sous la forme d’un livre à succès. Une autre amie a commencé à se faire connaître en tant qu’ergothérapeute, une autre en tant que traductrice. Encore une autre, avec cette position, a pratiqué le théâtre. Mon fils pendant cette période a embrassé l’improvisation théâtrale. Si l’âge s’y prête, cela peut correspondre à une période riche en flirts et jeux de séduction – c’était mon cas lors du premier passage de ma lune progressée en Lion. A ce deuxième passage, j’ai entamé ce blog !

 

  • Vierge : travailler. Après la gloire, le labeur. Maintenant que nous avons atteint une certaine renommée, il faut assurer. Affiner son talent. Perfectionner ses méthodes. Ce n’est pas une période pour faire des vagues, plutôt pour s’astreindre à l’excellence. Avec ce placement, j’ai obtenu de très bons résultats dans mes études, ce qui m’a permis de décrocher une bourse prestigieuse. Mon mari de même. Cela peut être une période de santé plus fragile.

 

  • Balance : relations et équilibre. On est dans la découverte de l’autre et dans l’ajustement social, on apprend – ou pas ! – à faire des compromis. Les loisirs et le sens de l’esthétique sont importants. Dans ma jeunesse, cette position m’a valu des liaisons amoureuses vécues avec plus ou moins de bonheur. Cela a été aussi pour moi une période riche en expériences culturelles. Mes fils, ayant les deux ce placement, se sont faits de nouveaux amis, se sont ouverts à la vie sociale. Souvent on doit s’intégrer dans une nouvelle collectivité, avec de nouveaux codes de comportement.

 

  • Scorpion : instinct de survie, confrontation aux extrêmes. Après la douceur et la conciliation, le tout ou rien.  La vie ne nous ménage pas pendant ce passage, elle a tendance à nous mettre face aux réalités habituellement tabou : que ce soit le sexe, la mort, l’occulte. On voit le danger même là où il n’y en a pas, on se prépare à affronter toute menace potentielle, on aiguise nos canines. Nombre de mes connaissances se sont mis aux arts martiaux, au tir, ont eu des préoccupations survivalistes. Des fois l’événement redouté, malheureusement, se produit : une amie a perdu sa mère, une autre a perdu son mari. D’autres fois, à force de redouter la souffrance on peut la provoquer, comme cette jeune femme qui a décidé du jour au lendemain de quitter son conjoint. L’épreuve mène souvent à de meilleurs lendemains. Pendant ce passage j’ai vécu une séparation difficile qui a abouti à une relation bien plus sereine.

 

  • Sagittaire : expansion. La morosité jusqu’auboutiste du Scorpion laisse la place à l’élan jupitérien. On souffle enfin, c’est comme un poids qui se lève. La vie, on le comprend soudainement, est faite pour en profiter. Le monde est vaste, explorons-le ! Lors de ce passage, j’ai changé de pays pour aller vers d’autres horizons ; d’ailleurs dès l’entrée de la lune en Sagittaire, je suis partie toute seule en voyage en Europe. Mon mari s’est essayé à toute une rangée de hobbies divers ; ma mère a repris goût à la vie après le deuil ; une amie est sortie de dépression pour découvrir la douceur de vivre.

 

  • Capricorne : ambition. Il y a un temps pour s’amuser et un temps pour bosser. Et là, il s’agit de bosser dur pour atteindre ses ambitions, qui prennent de l’envergure. On envisage de grimper les échelons, on fait des projets à long terme. Dans mon cas, c’était l’époque d’ambitieux projets de recherche. Un ami a reçu une nouvelle impulsion dans sa carrière. Un autre a arrêté des activités plus aventureuses et a choisi une profession rangée. Une amie a enfin mis sur pied une activité professionnelle supplémentaire. On évite les risques et on fait preuve de diligence et de maturité.

 

  • Verseau : expérimentation. Une fois établi dans sa carrière et dans son statut social, on peut se permettre de s’aventurer quelque peu hors des sentiers battus, dans un esprit de détachement. On peut nouer de nouvelles relations amicales, élargir son cercle de contacts. L’attitude est cérébrale, on souhaite d’abord apprendre comment le monde fonctionne. Pour moi, cette période, quasi dépourvue d’événements notables, a été dédiée aux expériences scientifiques, passée à tester différents protocoles. C’est aussi le cas de nombre de mes connaissances dans le milieu de la recherche. Pour d’autres, cela correspondait à leurs années d’études. Une amie, tout en poursuivant son activité à l’université, s’est engagée dans l’humanitaire.

 

  • Poissons : dissolution. On met les touches finales à une œuvre, on se prépare à clore un chapitre de vie. C’est l’heure du lâcher prise. On est plus ouvert à l’immatériel, au spirituel, à l’ineffable. L’ésotérisme peut nous sembler, pour une fois, plausible et attirant, même si nous avons été jusque là des positivistes convaincus. Cette période a marqué pour moi la fin de mon travail dans la recherche – et un intérêt soudain pour la question de la réincarnation. Pour des amies, il s’agit d’une période de flou entre deux carrières. Un ami prépare pendant ce passage son accès à un poste dirigeant. Pour quelqu’un d’autre, c’est la préparation à la retraite. A encore une autre amie, ces années lui ont fait découvrir le reiki, le tai-chi et les techniques de relaxation. Pour aborder l’arrivée de la lune en Bélier de pied ferme ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Neptune en domicile: comme un poisson dans l’eau

merL’astrologie n’est pas une science abstraite.

 

Ses objets sont si éloignés, si démesurés, si insaisissables par l’esprit qu’il est difficile d’imaginer qu’ils aient un rapport avec notre si prosaïque vie terrestre. Ici bas, les macro- et micro-événements se succèdent à toute allure dans un chaos brownien régi par le seul hasard.

 

Ou peut-être pas.

 

Les passages des planètes trans-saturniennes à travers les signes du zodiaque durent plusieurs années ; si l’astrologie a un fondement de vérité, ces mouvements devraient peindre la toile de fond des préoccupations de notre société. Et une planète n’est nulle part plus à l’aise que dans le signe de son domicile, le signe qu’elle gouverne. Là elle peut donner la vraie mesure de ses pouvoirs, montrer la vraie étendue de son influence.

 

Depuis février 2012 et jusqu’à 2025, Neptune se situera dans le signe des Poissons, dont il est le maître moderne (cet honneur revenait traditionnellement à Jupiter). Neptune, équivalent romain de Poséidon, dieu des océans chez les Grecs, a des affinités – mythologiques autant qu’astrologiques – avec l’eau (non seulement liquide, mais aussi brouillard, vapeur), les liquides en général. L’astrologie, depuis Zipporah Dobyns, embrasse la notion d’un alphabet astrologique où une planète, le signe qu’elle gouverne et la maison correspondante véhiculent les mêmes significations. Dans cette logique, Neptune représente également la spiritualité, le sacrifice, la confusion, l’illusion et la désillusion, le sommeil, les paradis artificiels et – avec la maison XII – aussi la maladie (épidémie) et le monde médical.

 

Voyons si nous pouvons suivre Neptune à l’œuvre durant sa précédente traversée des Poissons, entre 1849 et 1862. Ce passage avait lieu peu après la découverte de la planète elle-même, signe que le monde était prêt pour incorporer toutes choses neptuniennes dans sa conscience collective. En voici une liste non-exhaustive :

 

– le chloroforme vient d’être utilisé comme anesthésiant

– les Mormons menés par Brigham Young viennent de s’établir dans l’Utah

– les antiseptiques commencent à être utilisés dans les hôpitaux grâce à Joseph Lister

– le premier puits de pétrole est foré

– David Livingstone découvre les chutes Victoria sur le Zambèze

– Herman Melville écrit Moby Dick

– Pasteur réfute la notion de génération spontanée des microorganismes ; ses études sur la fermentation permettent d’expliquer les maladies contagieuses

– les compagnies navales transatlantiques prennent leur essor

– le commerce de l’opium en Chine est légalisé

– John Snow découvre dans l’eau le microbe responsable de l’épidémie de choléra

– Bernadette Soubirous a une vision de la Vierge, Lourdes devient un site de pèlerinage où les guérisons miraculeuses s’enchaînent

– c’est le début du mouvement spirite et le grand âge de la médiumnité

 

Mais l’actuel passage de Neptune en Poissons pourra-t-il produire une liste tout aussi parlante ? Les temps ont bien changé, mais nous en avons déjà une idée, puisque :

 

– nous prenons conscience de l’urgence à protéger les océans de la surpêche et de la pollution

– l’eau potable devient un enjeu majeur et sa pollution par le fracking devient source de conflit ouvert

– la légalisation du cannabis devient sujet de débat

– les médecines alternatives, la voyance et les thérapies énergétiques ont le vent en poupe

– la crainte d’épidémies telles qu’Ebola ou Zika est dans tous les esprits

– la méfiance envers les vaccins est de plus en plus répandue

– la science découvre les pouvoirs insoupçonnés de notre flore intestinale (Neptune comme maître des micro-organismes?)

 

Comme on peut le constater, certains de ces points portent une ressemblance inouïe aux événements des années 1850 (cannabis vs opium, Ebola vs choléra, même la ressurection du spiritisme à laquelle on assiste avec des émissions comme Chasseurs de fantômes). Et comme Neptune est aussi le dieu de la désillusion, certaines histoires contemporaines d’apprentis sorciers finissent mal. Un exemple est la grandeur et la décadence de Theranos, compagnie biopharmaceutique qui clamait effectuer des centaines de tests biochimiques à partir d’une seule goutte de sang : ancien chouchou de la Silicon Valley, désormais convaincue de fraude. Ou le début en fanfare du Human Brain Project, qui a réuni 1 milliard d’euros de financement européen avant de susciter les doutes généralisés de la communauté scientifique.

 

Dans 9 ans sans doute aura-t-on une meilleure vision d’ensemble de ce que ce transit de Neptune veut nous faire comprendre. Si tant est qu’il est possible de jamais comprendre Neptune…

 

Pluton et les transits de la Lune

global-mosaic-of-pluto-in-true-colorPluto, vu par New Horizons le 13 juillet. (NASA-JHUAPL-SWRI)

Un bon exercice pour découvrir soi-même de quoi chaque planète « parle » est de suivre les transits de la Lune. Le plus rapide des astres dans notre arsenal astrologique, la Lune se déplace à peu près de 13° chaque jour dans le zodiaque et en fait le tour complet en à peu près 27 jours et demi. Ce faisant, elle active chaque semaine les positions natales de toutes les planètes à tour de rôle. Dans l’ordre où elles se trouvent dans le thème de naissance, chaque planète jouera de ses atouts, étalera ses capacités. En y prêtant un peu d’attention, il est facile de ressentir :

 

– l’animation mentale de Mercure

– la douceur de vivre de Venus

– l’appel à l’action de Mars

– la stimulation expansive de Jupiter

– les contraintes de Saturne

– la perturbation soudaine d’Uranus

– la léthargie rêveuse de Neptune

– quant à Pluton…

 

Justement, Pluton est souvent un sujet tabou. Son nom (Dieu du royaume de l’au-delà) n’évoque déjà rien de bien rassurant. Il est souvent présenté comme la fatalité qui frappe et qui transforme, détruisant pour régénérer, faisant table rase pour qu’un nouvel état de choses puisse s’installer. Un épisode de la semaine dernière m’a éclairée à l’improviste sur le sujet. En route vers la déchetterie pour la corvée récurrente du tri des déchets, j’ai aperçu sur la route un beau palmipède, noir, grand, svelte, visiblement égaré. Derrière lui, un employé communal me faisait signe de passer mon chemin. A ma sortie, le même employé communal revenait tenant d’une main un fusil et de l’autre le canard mort. Il m’a expliqué qu’il était blessé et que de toute façon c’était un nuisible. Un peu plus loin, en conduisant, j’ai eu envie de pleurer. (Je sais, je suis une incurable sentimentale). Un être beau et vivant venait de trépasser et j’avais été totalement impuissante à empêcher que cela arrive.

Cette petite histoire, dont le décor (la déchetterie), les protagonistes (un animal noir et un chasseur), le vécu (l’impuissance) et le dénouement (fatal) résument bien Pluton, a eu lieu pendant que la Lune transitait mon Pluton natal. L’ascendant du moment était conjoint Pluton et non moins de 4 planètes se bousculaient dans la maison VIII – maison gouvernée par Pluton. CQFD.

En y réfléchissant, j’y vois une mise en garde ; l’optimisme béat des horoscopes qu’on voit de nos jours exige qu’il y ait un happy end : les coups durs sont automatiquement suivis d’une récompense, l’anéantissement par une renaissance. Mais mon histoire ne finissait pas bien. Le canard était bien mort, les déchets voués à la fournaise, mais elle était où la régénération promise ?

La leçon à mes yeux est d’assumer qu’on ne vit pas dans le monde des Bisounours. Non, la vie ne suit pas les codes de Hollywood, il y a bien des points de non-retour et oui, parfois on n’y peut rien, on fait avec. C’est pour moi un des messages de Pluton.

 

P.S. Ce matin, la Lune formait un transit, heureusement mineur, sur ce même Pluton ; lors de la promenade matinale du chien, j’ai failli marcher sur le cadavre ensanglanté d’un lapin, tapi dans l’herbe. Si vous vous demandez pourquoi mes anecdotes plutoniennes tournent autour du monde animal, voilà : Pluton gouverne ma maison VI des petits animaux. Mais je préfère de loin employer ce Pluton natal dans le rôle assigné, là où il se trouve, dans ma maison IV en Vierge : éliminer le périmé, les déchets, nettoyer de fond en comble pour purifier (Vierge). Si seulement j’y mettais plus de diligence, peut-être serais-je moins souvent confrontée aux traces irréversibles d’un Pluton assassin.